Camus Albert

Publié le par Eric Balay

L'ÉTRANGER


écrit par Albert Camus en 1942


BIOGRAPHIE :


ALBERT CAMUS (Mondovi, Algérie 1913 - dans un accident de voiture à Villeblin, Yonne 04.01.1960), mort à 47 ans, fait ses études universitaires de philosophie à Alger, mais son état de santé le force à renoncer à cette carrière. Il s'occupe alors de théâtre, puis de journalisme, et, en 1938, vient en France. En 1927, il écrit "L'Envers et l'endroit", et, en 1938, "Noces", mais c'est en 1942 qu'il fait ses débuts avec un récit "L'Etranger » et un essai, "Le Mythe de Sisyphe". Il appartient durant l'Occupation au groupe de résistance "Combat" qui publie un journal du même nom. Après la Libération, il donne au théâtre « Le Malentendu" et "Caligula"(1945).


De 1945 à 1947, ill est rédacteur en chef du journal "Combat". A partir de 1947, il se consacre à la littérature et publie "La Peste" (1947). Proclamant l'absurdité du destin de l'homme, il adopte, à travers ses héros, une attitude de révolte qui s'oriente cependant vers les plus hautes valeurs spirituelles et morales. Il obtient le Prix Nobel de littérature en 1957.



RÉSUMÉ DE L'OEUVRE :

Mersault est un homme calme, indifférent, un homme qui vit en détail. Il travaille dans un bureau, déjeune tous les jours chez Céleste et peut passer un dimanche entier à regarder par la fenêtre la vie tranquille d'Alger. Il ne participe à rien. Il écoute et répond et c'est tout. Sa mère meurt à l'hospice. Il assiste à l'enterrement. Le lendemain, y rencontre Marie avec laquelle il se baigne et fait l'amour.


Raymond, son voisin, les invite à pique-niquer sur une plage avec un autre couple. Trois Arabes cherchent à régler un compte avec Raymond. Bagarre. L'un d'eux est surpris par Mersault. Il sort un couteau. La lame brille au soleil. Meursault, qui a par hasard sur lui le revolver de Raymond tire, aveuglé par la lumière : "Et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur".


Arrêté, Meursault est pris dans les rouages de la machine judiciaire. Il s'habitue à la solitude de la prison. Il ne se sent pas criminel et son attitude le condamne.


Meursault est un "monstre moral". Il est condamné à mort. Il ne retrouve le calme qu'après la sortie de l'aumôner découragé. Dans la révolte silencieuse, il reconnaît le bonheur : "J'ai senti que j'avais été heureux et que je l'étais encore".








LES JUSTES


écrit par Albert Camus en 1942


RÉSUMÉ DE L'OEUVRE :


La pièce s'inspire d'un fait historique survenu en 1905. Un groupuscule terroriste russe composé d'une femme, Dora, et de trois hommes qui appartiennent au Parti socialiste révolutionnaire est décidé à "exercer la terreur jusqu'à ce que la terre soit rendue au peuple". Il organise un attentat contre le grand-duc Serge. C'est Yanek Kaliayev, un jeune révolutionnaire que l'on appelle aussi le "Poète" qui est chargé de l'exécution. Kaliayev est entré dans la révolution car il "aime la vie", comme il l'explique dans le premier acte à son ami Stepan, dont il subit l'hostilité. Il méprise, et envie à la fois, la fantaisie, la vitalité et l'exaltation de Kaliayev dont Dora est amoureuse. L'attentat est précédé d'une première tentative qui échoue. Kaliayev a en effet renoncé à lancer la bombe car le grand-duc était accompagné de deux de ses tout jeunes neveux. Stepan l'accuse alors de lâcheté. Finalement Kaliayev tue le grand-duc, est emprisonné, mais refuse de demander sa grâce, malgré l'insistance de la grande-duchesse qui est venue le trouver en prison. Il est exécuté au grand désespoir de Dora.



COMMENTAIRE DE L'OEUVRE :


L'auteur s'emploie dans cette pièce à analyser les différentes justifications du meurtre politique. Camus fait la part belle à Kaliayev autant par son humour que par son réalisme.










Publié dans litterature.rebelle

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